ITAR

Itar : conversation avec Maya Bencheikh El Fegoun

Nous avons eu beaucoup de plaisir à échanger avec Maya , qui a bien voulu se prêter au jeu de Thakafat.

Crédit Photo : Youcef Krache

  • Qui êtes-vous ? Comment décrivez-vous votre art ?

Si je devais me décrire je dirai que je suis une artiste peintre algérienne, de Constantine plus exactement. J’ai étudié à l‘école des Beaux-Arts d’Alger et fini en 2013. Depuis je vis et travaille à Alger.

C’est très difficile pour moi de décrire la peinture, parce que je ne la considère pas comme un medium d’art visuel, ou simplement une technique. Je trouve que la peinture a son propre langage, approche et lecture. En gros il ne s’agit pas que de couleurs sur un support, mais bien plus.

  • Dans quelle atmosphère créative êtes-vous le plus à l’aise ?

Pour peindre j’ai besoin de ma bulle. Je suis plutôt espace intérieur, que extérieur. Je me sens plus à mon aise, plus tranquille et pour être en tête à tête avec la peinture.

  • Que pensez-vous du paysage artistique et culturel algérien ?

Il y a des énergies positives et jeunes sur la scène artistique algérienne, mais pas suffisamment à mon goût. Je trouve aussi que ça manque d’espaces, il y en a quelques-uns bien sur qui sont très bien, mais ça manque encore, il en faudrait beaucoup plus et des différents. En gros il manque toute la machine qui fait marcher l’art. Il manque des critiques d’art, des commissaires, des galeristes,… des encadreurs, même du bon matériel de travail, il n’y en a pas….

  • Si vous pouviez en changer une chose, ça serait laquelle ?

Si je devais changer quelques choses ça serait avoir le choix, des espaces multiples et différents, des regards différents sur l’art.

  • Présentez-nous une de vos œuvres ?

Cette œuvre est sauvage. J’entends par sauvage, que je n’arrive pas encore à l’approcher et à me l’expliquer. Si je peux identifier un sujet ou plusieurs sujets dans cette peinture, cela serait la représentation de la maternité, le nu et le féminin.

 

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