Spectacle vivant

Du cinéma au salon de la créativité

Cette année, le salon de la créativité d’Alger, qui se tient cette semaine au palais de la culture, nous a réservé un programme cinéma à travers la projection de 8 films Algériens sur les quatre journées de salon. Alors que nous avions dédié un article au film de Yasmine Chouikh « Jusqu’à la fin des temps« , ainsi qu’à « Abdelkader » de Salem Brahimi nous revenons aujourd’hui vous parler des deux projection de demain.

 

Dans Ma tête un rond-point – Hassen Ferhani

 

Film documentaire sorti en 2016, il se passe dans le plus grand abattoir d’Alger, où des hommes vivent et travaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.

Ce film nous raconte  » la détresse d’une répétition obsédante et d’une circularité désespérée figurées par le motif du rond-point ». Documentaire humain, social, politique mais aussi historique, le réalisateur nous transmet le quotidien difficile de l’abattoir que l’on peut extrapoler à la situation sociale Algérienne.

Il sera projeté demain à 17h au palais de la culture. Nous vous invitions à lire cette critique détaillée du film.

 

Maintenant, ils peuvent venir – Salem Brahimi

Datant de 2015, un document très fort sur une période particulièrement sombre de l’histoire de l’Algérie. Un film aussi très réaliste sur la société algérienne, notamment sur ses intellectuels de gauche. Nous sommes à Alger, à la fin des années 1980 ; le socialisme est un rêve ancien qui finit de partir en miettes et les barbus du FIS sont de plus en plus pesants.

 

C’est avec beaucoup d’émotion et loin des scènes de violence que Salem Brahimi affront à son tour, le sujet de la décennie noire. Au delà du tabou lié à l’époque, il nous décrit comment la terreur a pu s’emparer des quotidiens à travers des scènes très fortes et pleines de sens.

Concernant ce documentaire, il est aussi intéressant de parler du tournage très sensible auquel le réalisateur a dû faire face. La reconstitution de scènes rappelant le terrorisme n’est pas simple à vivre par la société Algérienne. Dans cet article, les circonstances du tournage sont décrites.

 

 

 

 

 

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