Arts visuels

Connaissez-vous les quatre trésors du lettré ?

calligraphie

Tout droit de chine, l’expression des quatre trésors du lettré ou « wénfáng sì bǎo » fait référence aux précieux outils que le calligraphe utilise dans son travail.

Dans « écrire l’éternité », Claude Durix mentionne que ces outils sont vénérés car indispensables à l’accompagnement du calligraphe dans sa progression. Ils sont donc considérés, en Chine et en extrême orient avec grand respect. Leur maitrise est cruciale à l’apprentissage de l’art de la calligraphie.

Les quatre trésors du lettré sont le pinceau (máobǐ), le bâton d’encre de chine (mò), le papier de riz (xuānzhǐ), et la pierre à encre (yàntái).

D’ailleurs, le pinceau lui même est considéré comme étant un art. On reconnait un pinceau de bonne qualité lorsque l’extrémité de la touffe est pointue et que les poils sont bien équilibrés.

L’encre de chine, quant à elle, associe un pigment noir de carbon à un liant aqueux. Elle est indélébile à l’aspect très brillant. On peut obtenir celle-ci en frottant le bâton de pierre à encre dans de l’eau.

Enfin, Fait à base de plante de riz, le papier de riz sert de support à la calligraphie.

Ce sont donc les principaux outils du calligraphe, cependant, il existe d’autres instruments tout aussi importants comme le sceau, une verseuse d’eau ou encore des socles à pinceaux et à bâtons d’encre.

 

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