Romancière française, Nina Bouraoui a des origines Algériennes qui inspirent ses écrits. Ses travaux s’articulent autour des thèmes du déracinement, de la nostalgie de l’enfance, du désir, de l’homosexualité, de l’écriture et de l’identité. D’un style très sensuel, Nina Bouraoui dit qu’elle écrit « avec son corps », chose que l’on ressent au travers de ses 15 romans.
Le premier fut « La voyeuse interdite », publié aux éditions Gallimard en 1991. Elle y parle de la vie d’une jeune fille Algérienne, de sa situation sociale et du contexte familial dans laquelle elle évolue. Elle s’intéresse à la rue qu’elle analyse sans cesse, véritable miroir qui porte beaucoup de révélations.
Nous avons beaucoup apprécié le titre sauvage ( 2011) Paru également aux éditions Barzakh. D’une écriture touchante et qui fait rêver, Nina nous raconte Alger des années 70 à travers les sensations de Alya, jeune adolescente, ses joies, sa famille, ses frayeurs et ses amours.
Retraçant Alger et l’Algérie durant différentes époques, Nina Bouraoui propose aussi à ses lecteurs un nombre de récits. Nous citons « Le jour du Séisme » qui retrace le séisme marquant du 10 octobre 1980. Ce jour là ne semble pas se dérober de la mémoire de l’auteur, elle y raconte son traumatisme. Au delà de cet évènement, Nina Bouraoui nous décrit le contexte de l’époque tout en l’assimilant à sa vie personnelle.
