Littérature

Malek Haddad, l’écrivain et l’homme.

Malek Haddad

 » Parler de lui, c’est d’abord se souvenir d’un homme bon, extrêmement sensible sensible et délicat, d’une densité spirituelle rare à la recherche d’une vérité stable et d’une libération profonde de l’homme.  » Malek Haddad  1927- 1978

 

Malek Haddad est un écrivain et poète Kabyle Algérien d’expression Française. Né à Constantine, il fait ses études à l’école française et devint instituteur avant de s’inscrire à la faculté de droit. Depuis le déclenchement de la guerre de libération, il travaille et effectue des missions pour le FLN puis occupe le poste de directeur de la culture au ministère de l’information et de la culture à Alger dans une Algérie indépendante.

Formé comme Kateb Yacine dans la mouvance du Parti Communiste Algérien, Malek Haddad mène une activité littéraire qui commence vers les années 1948. Il parait alors dans un nombre de quotidien à travers ses poèmes engagés.

A son nom, quatre romans ont été publiés: La Der- nière impression (1958), Je t’offrirai une gazelle (1959), L’Elève et la leçon (1960) et Le Quai aux fleurs ne répond plus (1961). En cette même année 1961 était publié un recueil de poèmes Ecoute et je t’appelle précédé d’un essai Les Zéros tournent en rond.

Tous, en langue française. D’ailleurs, Malek Haddad s’est souvent exprimé sur ce point qu’il considérait comme véritable problème. Déchiré par le complexe d’écrire dans la langue de l’ennemi, il se disait en exil dans cette langue étrangère que sa grand mère ne pouvait comprendre. Position qu’il explique dans l’essai Les Zéros tournent en rond où, pour lui, «les écrivains d’origine arabo-berbère traduisent une pensée spécifiquement algérienne, une pensée qui aurait trouvé la plénitude de son expression si elle avait été véhiculée ‘par un langage et une écriture arabe ».

 

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